Le constat se dégage et se confirme, de mois en mois, selon lequel la présidence de la république actuelle du Niger serait entre les mains de deux présidents. Absurde en termes de rationalité constitutionnelle, objectera-t-on à juste titre ! Mais, sans aller jusqu’à forcer le trait de cette idée aporétique d’une double présidence de la république au Niger, l’on peut, tout de même, voir les choses de façon plus prosaïque, sur le plan de la sensibilité, des impressions générales ou particulières et des observations des uns et des autres sur la marche des choses.